Tout est mauvais, tout est dangereux dans la Comédie pour les Spectateurs ; c’est la conséquence que vous tirez d’un principe aussi peu admissible qu’elle. […] Celui des Précieuses par exemple, a pour principe l’orgueil qui fait gémir Cathos et Madelon de n’être pas nées de Cyrus ou d’Artamènecz. […] C’est le sort qu’un principe faux lui préparait et devait vous faire augurer. […] C’est une farce surchargée de traits si burlesques, qu’on ne pense pas à en tirer la morale qui en résulte, à savoir, que des Testateurs avares et cacochymes sont bien fous de s’imaginer que les empressements de leurs Légataires aient d’autre principe que l’intérêt de ceux-ci. […] Il m’a paru qu’en réfuter solidement trois ou quatre c’était les réfuter tous, puisqu’ils partent tous d’un même principe dont j’ai prouvé la fausseté, en détruisant les conséquences qu’il vous a plu d’en tirer.