Quant au Pedant, la malignité n’en est pas douteuse, C’est la satyre du Principal du Collège de Beauvais où il avoit été élevé, & qui plus d’une fois l’avoit fait châtier. Il s’en vengea par cette Comédie, où il représente quelque aventure arrivée au Collége avec la fille de ce Principal, & lui en met une autre sur son compte, avec si peu de ménagement, que c’étoient les mêmes noms, & du maître de la fille, & des cuistres, Granger, Manon, Pagelin, comme Moliere a conservé le nom propre de Pourceaugnac & de George Dandin. […] Bal, mascarades, spectacles, il en formoit le dessein, ménageoit l’exécution, en composoit les paroles, & jouoit le principal personnage.