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56. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Il les animait au contraire, les favorisait, les adopta même, les fit jouer à la Cour, et sans beaucoup s’embarrasser des bienséances, il engageait le jeune Roi, les Princes, les Princesses, les plus grands Seigneurs, à y prendre des rôles, à s’y déguiser en dieux, en déesses, faunes, satyres, bergers, etc. à y danser, à y chanter. […] Mais l’Europe de Richelieu était une satire très maligne de tous les Princes qui faisaient la guerre à la France. […] Elles nuisent plutôt, en aigrissant les esprits des Princes joués, qui ne manquent guère d’en être instruits, et qui souvent assez faibles pour y être sensibles, cherchent à s’en venger. […] Ils étaient plus grands Princes que bons Pontifes.

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