Le second roulera sur les Lois, les Ordonnances des Princes, etc. […] Mais la multitude insensée ne raisonne pas de la sorte ; selon l’idée du plus grand nombre, le siècle est heureux, lorsque la plupart des simples particuliers sont des Princes par leur fortune, quoiqu’ils soient pauvres et les derniers des hommes en vertu ; lorsque les spectacles sont dans l’éclat, quoique la Religion soit dans le mépris ; lorsque le luxe s’attire partout les regards, quoique la charité chrétienne soit négligée ; lorsque des Farceurs puisent dans la bourse du riche de quoi fournir à tous les excès, quoique le pauvre n’y trouve rien pour soulager ses besoins extrêmes.