Cet écrivain a poussé l’insolence jusqu’à prétendre que ce grand Roi était l’ami des jésuites, et comme un lâche hypocrite, il ose citer les propres expressions de ce bon prince, tandis que notre écrivain jésuite sait bien lui-même que la crainte seule avait arraché de tels compliments de la bouche de ce monarque effrayé du crédit des jésuites, puisqu’il avait traité avec eux comme de puissance à puissance, et qu’il espérait les ramener vers lui par la douceur ; mais ce fut bien en vain qu’il crut adoucir ces tigres féroces, altérés du sang des Bourbons.