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47. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

Grégoire, qu’il y a des jeux et des divertissements permis, et que l’on en peut prendre, comme on prend une médecine pour purger le corps de ses mauvaises humeurs, et le rendre plus capable et plus propre au travail : mais nous entendons parler ici de ces jeux défendus, qui ruinent les familles, qui remuent et excitent les passions, et font perdre le temps, qui est si précieux. […]  ; ce qui obligea Moïse, percé de douleur, de briser les tables de la Loi, et de commander aux Lévites de prendre les armes, de les mettre à mort, et de les tuer sur la place. […] Vous ne manquerez pas de répondre, qu’on prend bien garde à ces excès, et qu’on ne souffre pas de semblables familiarités. […] Il y a néanmoins d’honnêtes divertissements, qui sont permis, et que l’on peut prendre sans crime ; et il y a, dit l’Apôtre aux Philippiens, une sainte joie, qui est selon Dieu. […] Ce qui est défendu dans les divertissements ; c’est de les prendre avec trop d’affection, trop d’attache, et d’y mettre son cœur.

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