En voici des traits pris au hasard sur cent autres. […] Pourquoi à la place de Catau & de Perrete ne prendroit-on pas nos jolies femmes qui toutes sont si près de la nature ? […] La Marquise qui le prit par charité chez elle, parce qu’il n’avoit pas du pain, en faisoit son amusement, parce qu’il lui contoit plaisamment les galanteries de la Grenouillere, comme les Princes avoient autrefois des boussons qui les divertissoient. […] Peut-on être flatté de l’entendre dire & voir imprimé : Je l’ai vu par un goût volage séduire & tromper la beauté ; changer chaque jour d’esclavage, être pris, repris & quitté. […] Accoutumés à mépriser leur maîtresse, ils ne savent comment s’y prendre pour estimer leurs femmes, tout se reduit à payer cher des Courtisannes qui sont grace à nos merveilleux de l’honneteté, comme formant avec elles un contraste incommode, qui les debarasses lestement de leur santé, de leur argent, de leurs principes, ils sont leurs dupes, ils le savent, qu’importe, il faut être au courent, pensionner le vice, vegeter aux pieds de l’idole & la couvrir de diamant, pour être cité comme un homme essentiel dans les coulisses de l’Opera, &c.