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9. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Voyez ci-dessus, à la page 154 de cet ouvrage, les diverses espèces d’excommunications que les prêtres voudraient fulminer contre les fidèles ; et aux pages 189 et 191, les conséquences funestes de ces sentences exterminatoires. […] Les prêtres ayant ainsi acquis sur l’esprit faible du peuple une influence marquée et décisive, alors nos rois se retrouveraient par la suite dans la triste position d’Henri III. […] Cette conduite de l’archevêque de Rouen prouve, à l’évidence, que les prêtres mal conseillés ne veulent reconnaître et consulter aucune autre autorité que la leur, et qu’ils évitent avec le plus grand soin de faire aucune démarche qui tendrait à les ranger sous l’autorité du souverain légitime. […] C’est de cet infernal principe qu’est née la doctrine impie du régicide que tant de prêtres et tant de moines prêchèrent avec audace et persévérance de vive voix et dans leurs livres imprimés, et que plus d’une fois ils mirent eux-mêmes en pratique. […] Or, si les évêques prétendent faire valoir envers les fidèles les anciennes lois ecclésiastiques, il serait indigne pour me servir des propres expressions du pape Jules, à un évêque, ou à un prêtre, de refuser de suivre les règles canoniques de l’Eglise.

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