/ 242
85. (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62

Nous voyons que ce qu’il y a d’Abbés, de Prêtres, d’Evêques et d’Ecclésiastiques, ne font point de difficulté de jouer, et qu’ils prétendent que toutes ces Censures des Pères de l’Eglise se doivent entendre de l’excès du jeu, et non pas de celui qui est modéré, sans attache, et seulement pour passer un peu le temps. […] Il était beau de voir les Prêtres, les Diacres et les Ministres des Autels représenter des personnages, à quoi je ne puis donner d’autres noms que ridicules, en l’honneur de saint Estienne, de saint Jean, ou des saints Innocents ! […] du Saint Siège, qui défendait aux Prêtres, Diacres, etc. de se plus émanciper à représenter ces momeries, et à souiller la majesté des Saints lieux par une coutume si infâme, à laquelle il ne fait point de difficulté de donner le nom d’horrible Prostitution. […] Bernard : « Les bagatelles dans la bouche d’un Séculier ne sont que des bagatelles, mais, dans celle d’un Prêtre ou d’un Religieux, ce sont des blasphèmes. […] Ses enfants furent présentés au baptême par des personnes de haute naissance, et l’un d’eux fut prêtre habitué à Saint-Sauveur.

/ 242