Voudrait-on rouvrir cette source d’abus qui mit de si grands biens à la disposition des prêtres, et qui fit jadis tant de mal à l’Etat et à la religion ? Qu’on réfléchisse donc aux désordres que les prêtres et les moines produisent aujourd’hui en Espagne, par le mauvais emploi de leurs richesses. […] Pouvait-il jamais devenir le prêtre fidèle du culte de cette divinité chérie de tous les peuples ? […] Ils poussèrent le peuple à bout et l’obligèrent à secouer le joug absurde et inhumain de leurs prêtres souverains. […] Quant à l’inquisition, d’horrible mémoire, on se souvient encore des atrocités du saint office où des prêtres sanguinaires, juges et parties, condamnaient des hérétiques à être brûlés vifs.