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15. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

Les souverains qui, par trop de condescendance, se laisseraient tromper, dominer et avilir par des prêtres et par des moines factieux et entreprenants, compromettraient leur dignité ; car, leur devoir est d’être jaloux du pouvoir que Dieu leur a décerné. […] Est-ce là le langage de prêtres chrétiens ? […] Où en serions-nous, si les prêtres devenant maîtres absolus, de l’expédition des actes importants de la vie et de la mort des citoyens, ils étaient chargés de les enregistrer comme magistrats ? […] Il faut pourtant espérer, que le gouvernement ne se laissera pas assez influencer par la secte jésuitique, au point de commettre la faute politique, d’exiger des citoyens, que l’acte religieux précède l’acte civil, pour le mariage, et que les actes de naissance et de mort soient enregistrés par des prêtres. […] Il prétendra que j’ai voulu exciter la haine contre les bons prêtres, néanmoins si respectables à mes yeux, lorsqu’ils mettent en pratique la charité, cette vertu divine qui est au-dessus de la foi, ainsi que l’a dit saint Paul (voyez ci-dessus page 17).

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