Que penser de la scène Françoise, où il est le fondement, le mobile, l’ame de tout, toujours présenté dans un jour agréable, excusé, loué, embelli par les graces, les passions, les immodesties des Actrices ? […] J’avoue qu’il corrige de quelques ridicules ; mais de la même main il présente le remède & le poison tout à la fois au malade. […] Ils paroissent dans les meilleures compagnies, où on a soin de les présenter ; ils y entendent parler de tout ce qui peut exciter leur curiosité & développer le germe de leurs passions, & dans un âge si susceptible des impressions du vice on commence à le connoître & à se familiariser avec lui. […] Au lieu de corriger & d’instruire, il ne présente que de mauvais exemples, & il donne de mortelles atteintes aux bonnes mœurs & à la bien-séance, Cette tragédie ne peut en aucune façon être conservée.