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74. (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426

C omme je suis grandement marri et dolent en mon cœur, lorsqu’il ne se présente aucune occasion de vous écrire (car ce m’est grande perte et dommage, de ne point parlementer avec vous) aussi n’y a-t-il rien, qui me rende plus joyeux et allègre, que quand derechef il il se présente quelque occasion. […] Car c’est une autre folie manifeste marchander à des hommes oiseux d’être battuaj : et estimer aussi une grande et première victoire, faire jeûner son ventre outre mesure, sous ombre d’une couronne gourmande qu’on aura acceptée par un marché vilain et déshonnête : être pareillement si malheureux, que présenter son visage aux coups, pour plus malheureusement engraisser son ventre.

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