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21. (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438

Si donnons en mandement au Prévôt de Paris, et à tous nos autres Justiciers et Officiers présents et à venir, ou à leurs Lieutenants, et à chacun d’eux, si comme à lui appartiendra, que lesdits Maîtres, Gouverneurs et Confrères, et à chacun d’eux fassent, souffrent et laissent jouir pleinement et paisiblement de notre présente grâce, congé, licence, don et octroi dessus dits, sans les molester, ne souffrir et empêcher, ores et pour le temps à venir ; et pour que ce soit chose ferme et stable à toujours, Nous avons fait mettre notre scel à ces Lettres ; sauf en autres choses notre droit et l’autrui en toutes. […] Doisemont, Maistres de la Confrérie nommée au blanc, présentèrent ces Lettres à Maître Robert de Thuillieres, Lieutenant de Monsieur le Prévôt, lequel lues icelles Lettres, octroya que lesdits Maîtres, leurs Confrères et autres, se pussent assembler pour le fait de la Confrérie, et le fait des jeux, selon ce que le Roi notre Sire le veut par icelles Lettres ; et pour être présents avec eux en cette présente année commit Jean Lepilleur Sergent de la douzaine, et Jean de Saveneil, Sergent à Verge, l’un d’eux, ou le premier autre Sergent de la douzaine, ou à Verge dudit Châtelet.

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