Et, sans aller si loin, vous savez bien que vous-même vous vous en confessez, parce que vous ne pouvez étouffer le remords de votre conscience qui vous en reprend ; mais vous vous en confessez en vous moquant de Dieu et de votre confesseur, puisque vous avez volonté d’y retourner une autre fois, quand l’occasion s’en présentera. […] donc ce n’est pas un divertissement innocent, car on ne se repent pas de ce qui est innocent ; donc ce confesseur qui ne vous en fait pas repentir ne fait pas son devoir, car il ne vous doit pas laisser sortir du confessionnaire qu’au même état qu’il voudrait vous présenter au jugement de Dieu.