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381. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Voici ses paroles(63) « Ces grands morceaux de la musique Italienne qui ravissent ; ces chefs-d’œuvres de génie qui arrachent des larmes, qui peignent les situations les plus vives, & portent dans l’âme toutes les passions qu’ils èxpriment ; les Français les appellent des Ariettes ». […] Il est aisé de sentir que le chant de la Romance doit être tendre & mélodieux : s’il était autrement, il ne se rapporterait plus au genre ni au sens des paroles ; il cesserait de peindre les peines ou les plaisirs de l’amour ; il ne ferait plus naître dans l’âme de ceux qui l’écoutent, ce trouble & cette douce langueur qui les portent à la tendresse.

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