C’est sur le public encore que sont réparties ces exemptions ; car les Comédiens ne veulent rien perdre, on a beau leur payer le théâtre, les décorations, les habits, les machines, et leur donner des pensions, le public n’en est pas moins rançonné à la porte. […] Ces frais immenses ne furent point à charge aux citoyens, qui même y entraient gratuitement, sans avoir de péages à payer à la porte ; on ne vendait pas le plaisir, on ne le faisait pas payer aux pauvres. […] Le peuple porte ce poids insensé ; les riches ne font pas le grand nombre, et ne paient pas plus que les pauvres.