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395. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

« Le spectacle, dites-vous, se borne à charger et non pas à changer les mœurs établies, et par conséquent la Comédie serait bonne aux bons et mauvaise aux méchants. »aa Il faut opter : le changement que la Comédie porte dans les mœurs est bon ou mauvais, la charge est une addition qui ne peut qu’être utile ou préjudiciable : or vous ne pouvez démontrer que les Auteurs Dramatiques, en respectant par exemple le penchant des Français à l’amour, aient présenté ce que cette passion a de vicieux, comme l’agrément le plus flatteur qu’elle puisse procurer, auquel cas le spectacle serait également mauvais pour tout le monde.

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