Mais ce qui est admirable, c’est que l’affection naturelle qui porte d’ordinaire les hommes à multiplier leurs revenus pour enrichir leurs enfants, portait au contraire ce Prince à faire de plus grandes aumônes, parce qu’il savait bien qu’il ne pouvait pas mettre ses richesses en de meilleures mains qu’en celles de Dieu. […] Cela nous fait connaître clairement, que le menu peuple même est capable de se régler sur la bonne vie du Prince, et que tout le monde se porte à la vertu, quelque sévère qu’elle soit, lorsque le Prince la pratique. […] Mais l’appareil des Jeux du Cirque est un peu plus pompeux, à qui proprement ce nom de Pompe est donné : la Pompe qui précède fait assez connaître en elle-même de qui elle est, par la suite des simulacres, par le nombre des images qu’on y porte, par les chariots, par les carrosses, par les chars sacrés, par les sièges, par les couronnes, par les dépouilles, ou reliques. […] Y a-t-il une folie pareille à celle qui porte les hommes à s’habiller en femmes par un honteux déguisement ? […] C’est pourquoi les Chrétiens doivent tout à fait éviter et fuir ces folies ; de peur qu’en les faisant, ou en étant les spectateurs, ils ne semblent vivre comme les Païens, et honorer comme eux l’Idole de Janus ; principalement lorsqu’ils font ces choses au commencement du mois de Janvier, qui porte le nom de Janus. » Et ensuite la Faculté conclut « Si illi qui supradictum festum stultorum consueverunt facere, de præmissa B.