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17. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109

En se retirant il manqua sa maison, & frappa rudement à une porte. […] Une grosse servante vint lui ouvrir à demi-endormie ; mais dès qu’elle le vit, elle referma la porte au plus vîte, & s’enfuit criant de toute sa force, Jesus, Maria. […] En marchant le long de la rue, il apperçut de la lumiere dans une maison dont la porte n’étoit pas fermée. […] On introduit devant la Cour d’Amour le Syndic des Maris, qui porte juridiquement sa plainte contre les Masques, qui abusent de leur déguisement pour séduire les femmes ; & de l’autre part le Syndic des Masques, qui les défend, non pas en niant les faits, l’abus de masquerie est notoire, mais en faisant valoir les privilèges des Masques, à qui tout est permis. […] Est expressément enjoint à toutes personnes qu’il aient à donner, confort, aide & faveur à tous les Masques, leur ouvrir la maison, sans les faire songer à la porte, sans faire dire qu’on n’y est pas, qu’on est couché, & faire céler, absenter & retirer leurs femmes & filles par l’huis de derriere.

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