On présume que les Poètes Latins, tels que Plaute, Térence, ne s’en sont point servi non plus. […] Le Poète aura donc soin d’amener ses personnages le plus naturellement qu’il sera possible. […] On sent qu’il faut se prêter à l’illusion ; le Poète intelligent s’applique à la rendre croyable. […] Les Poètes du nouveau Spectacle achéveraient de se rendre dignes de nos suffrages, s’ils perfectionnaient de la sorte leurs Monologues : voyons du moins avec quel art ils assemblent les Scènes de leurs Drames. […] Il est vrai que les Poètes de nos Drames favoris, paraissent être éxcusables de se permettre quelques négligences dans la liaison de leurs Scènes.