Cet ouvrage, plein de fiction & de fort peu d’érudition, est écrit avec plus de légéreté & d’agrémens que le premier ; mais il est moins utile pour les mœurs, & il est dangereux pour la Religion. […] L’un avoit un génie noble, élevé sécond, énergique, plein de force, faisant des Héros de tous ses personnages. […] Germain, toujours plein d’honneur, de probité & fidélité, avec de sentimens dignes de sa naissance ; fort supérieur aux frivolités d’un bel esprit qui s’amuse, & qu’on auroit dû laisser dans l’oubli avec les puérilités qui les firent éclorre. […] L’arbre eût été plus beau, s’il avoit été élagué. 6.° On accusoit Hamilton d’être satyrique, & ses ouvrages en effet sont pleins de traits mordants, vrai-semblablement effet de la mauvaise humeur où le jetoit son exil. […] Herculanum étoit une vraie Sodome ; on en voit des preuves sans nombre dans les tableaux, dans les statues, les meubles, où tout est plein d’obscénités, surtout dans les lampes.