Il semble d'abord, dans la précision métaphysique, que la religion ne condamne pas tant le plaisir que l'abus et l'excès du plaisir, et que si on pouvait les séparer, comme fait le spectacle, en le détournant sur des objets fabuleux et sans conséquence, le plaisir de la passion n'aurait rien de mauvais. […] Il n'est donc pas permis de goûter volontairement le plaisir, même par jeu. […] Et qu'est-ce qui fait faire l'action que le plaisir qu'on y goûte ? […] D'où vient le plaisir que donne l'image du vice ? […] On devient enfin ce que l'on voit avec tant de plaisir.