Voici à peu près la manière dont les gens du monde justifient ces sortes de plaisirs : ce sont des choses, disent-ils, qui sont purement indifférentes d’elles-mêmes, et qui ne sont péchées que par le mauvais usage qu’on en fait. […] Il dit que le jeu, le bal et la comédie sont des choses indifférentes : mais il est visible qu’il ne parle ainsi que par une pure tolérance ; il tolère, il souffre ces sortes de plaisirs, mais il ne les permet pas : il y a bien de la différence entre souffrir et permettre ; Dieu souffre même le péché, mais il ne le permet pas. […] mon Dieu, puisque vous n’avez pas marché par la voie des plaisirs, il n’est pas juste que nous y marchions. Nous voulons nous priver à votre exemple de toute sorte de plaisirs, pour goûter vos plaisirs éternels.