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303. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

C’est une femme qui trompe son mari, et se livre à un amour adultère… Cependant, un père et ses enfants, une mère et sa fille, de graves sénateurs, se plaisent à ce spectacle immoral, repaissent leurs yeux de cette scène impudique. […] et, avant que d’y entrer, pourriez-vous lui dire que vous ne vous proposez dans cette action que sa gloire et le désir de lui plaire ? […] J’entends dire qu’il attaque les vices ; mais je voudrais bien que l’on comparât ceux qu’il attaque, avec ceux qu’il favorise… Son intention étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal ; ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal même, en ce qu’il fait préférer l’usage et les maximes du monde à l’exacte probité en ce qu’il fait consister la sagesse dans un certain milieu entre le vice et la vertu, en ce qu’au grand soulagement des spectateurs.

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