Il ajoûte : Les spectacles, dont nous avons tant de peine à vous faire comprendre le danger par les règles de la foi, furent interdits comme des crimes par les loix de l’État, & les Comédiens, que le monde du plus haut rang ne rougit pas d’honorer de sa familiarité, & auxquels des parens Chrétiens osent même confier le soin d’instruire leurs enfans dans tous les arts propres à plaire (danse, musique), déclarés infames & bannis du royaume comme des corrupteurs des mœurs & de la piété. […] vous l’allumez, & vous vous plaisez à l’attiser ; il n’en restera qu’un monceau de cendres que vous transformerez en vertu. […] Soigneux de ménager quand il faut que je fronde ; Car c’est en censurant qu’on plaît au spectateur, (un des grands vices du théatre, nécessité de la médisance) Sur l’homme en général tout mon fiel se débonde, Jamais contre quelqu’un ma muse n’a vomi Rien dont la décence ait gémi.