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25. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43

Pour empescher les embaras de la foule & les contestations de la concurrence, il distingua les Places selon le rang, & la condition des particuliers. […] & les Senateurs n’y eurent point de place separée de celle du vulguaire, jusques au Consulat de Corneile Scipion, & de Tite Sempronius, que lon recommença à retablir l’ordre des seances, & que les personnes de qualité eurent les meilleures places. […] L’on passoit par les Places, & par les principales ruës de la Ville, & on entroit ainsi dans le Cirque. […] Ces applaudissemens qui du commencement estoient volontaires, & qui n’eclatoient que par la force des sentimens convaincus, devinrent indispensables du temps des Empereurs, & passerent pour des devoirs ; de sorte que soit que les Princes parussent à la teste de ceux qui devoient combatre, soit que d’abord ils prissent simplement leurs places, si-tost qu’ils paroissoient, le Peuple les benissoit & leur soûhaitoit la durée de leurs jours & de leurs Empires, par des vœux solemnels & en desΠολυχρόνιον ποιήσει ο θεος την ἁγιαν βασιλειάν σας ἐις πὸλλὰ ἔτη. […] A Byzance du temps de Iustinien, deux Factions tout en joüant conceurent vne emulation si furieuse l’une contre l’autre Zonaras, apud Cuspinqu’il en demeura sur la place plus de quarante mille de deux partys qui s’egorgerent avant qu’on les put separer.

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