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65. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415

Les degrés où le Peuple se plaçait, commençaient au bas de ce dernier Portique, & descendaient jusqu’au pied de l’Orquestre ; & comme l’orquestre avait plus ou moins d’étendue suivant les Théâtres, la circonférence des Degrés était aussi plus ou moins grande, à proportion : mais elle allait toujours en augmentant, à mesure que les Degrés s’élevaient. […] Les premières places de l’Amphithéâtre Romain, c’est-à-dire celles des Sénateurs, de l’Editeur des Spectacles & des Vestales, n’étaient pas sans danger, quoique le Podion ou la Balustrade fût élevé de douze à quinze pieds, & que le devant en fût garni de rets, de treillis, de gros troncs de bois ronds & mobiles, qui tournaient verticalement sous l’effort des bêtes, telles que les Eléphans, les Lions, les Léopards, les Panthères, &c. qui voulaient y monter ; quelques-unes franchirent ces obstacles ; & ce fut pour prévenir cet accident à l’avenir, qu’on pratiqua des euripes, ou fossés, tout autour de l’arène, pour écarter les bêtes féroces du Podion.

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