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241. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Tel qui avant d’avoir vu le Glorieux savoit fort bien que la misere d’un pere ne doit pas le faire méconnoître par son fils, n’avoit jamais si parfaitement senti la bassesse de cette conduite que quand le Glorieux est humilié aux pieds de son Pere qu’il a voulu faire passer pour son Intendant. […] Est-il bien honorable pour nous de ravaler un sexe au pied duquel nous sommes tous les jours ? […] Sans entrer dans un calcul ennuyeux j’ai dit que quinze sujets suffiroient, j’en veux payer six sur le pied de mille écus, et; les neuf autres sur celui de deux mille livres, voilà qui fait en tout trente-six mille francs. […] Qu’une femme jeune et; jolie ait une fois mis le pied sur les planches, elle ne manquera pas de trouver des adorateurs qui joindront à l’art d’un doucereux langage, la séduisante amorce des richesses.

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