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221. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Cette enceinte était composée de deux ou trois rangs de portiques : on entrait de plein pied dans l’Orchestre par-dessus leurs arcades, et les femmes occupaient le plus élevé d’où elles pouvaient voir les spectacles à couvert des injures de l’air. Pour les degrés où le peuple se plaçait, ils commençaient au bas de ce dernier portique et descendaient jusqu’au pied de l’Orchestre toujours en diminuant. […] Ces degrés avaient quinze ou dix-huit pouces de hauteur et le double de largeur, afin qu’on y fût assis sans que les pieds incommodassent ceux qui étaient au-dessous, d’autant qu’on n’y avait point pratiqué de marchepieds. […] Le Proscenium des Romains était plus large et plus bas que celui des Grecs, et il était séparé de l’Orchestre par un petit mur d’un pied et demi de haut qu’on appelait Podium, et qui était orné de petites colonnes de distance en distance. […] L’espace qui était de l’autre côté au pied du Proscenium pouvait être l’endroit où les Romains mettaient leur Symphonie.

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