Ils croient par un erreur étrange, et digne de larmes, qu’ils ne célèbreraient pas dignement ces Fêtes, s’ils ne les passaient dans les festins et dans la débauche, et s’ils renonçaient à ces divertissements si contraires à l’honneur de Dieu, et à la piété de son Eglise ; comme si la solennité des Fêtes que l’Eglise n’a instituées que pour honorer les Saints, suivant la doctrine du Concile de Trente, ne consistait que dans le luxe et dans les plaisirs sensuels. […] « C’est, dit-il, une coutume contraire à l’esprit du Christianisme, que celle qu’on voit parmi le peuple les jours des solennités, et des Fêtes des Saints ; car au lieu de s’appliquer à la piété, et d’assister avec ferveur aux divins Offices, ils emploient le temps à danser et à chanter des chansons indécentes, et ils ne se causent pas seulement du dommage à eux-mêmes par ce dérèglement ; mais ils troublent la dévotion des personnes vraiment Chrétiennes.