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52. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81

Ce Comédien, Disciple de Lucrece, qu’il avoit traduit en bonne partie, introduit sur la Scène, le plus perfide & le plus scélerat de tous les hommes, avec tous les dehors de la piété ; son but dans cette piéce odieuse, est de tourner la Religion en ridicule, ou du moins ceux qui la professent : il met dans la bouche d’Orgon, ces paroles que les Epicuriens ont dû entendre avec une très-grande satisfaction. […] Mais la foi de Corneille & de Racine n’a jamais été suspecte, on prétend même qu’ils ont eu l’un & l’autre des alternatives de piété, en travaillant pour le Théâtre : comment donc ont-ils avancé tant de maximes blasphématoires ?

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