Or, quels entretiens plus pernicieux, que ces pièces où la Religion, la Vertu et la Piété sont ridiculisées, la corruption excusée et toujours plaisante, la pudeur offensée par des équivoques que voient à peine des enveloppes légères ! […] D’après ce peu de réflexions, et les témoignages irrécusables qui vont les suivre, on a lieu d’espérer que, parmi les partisans du Théâtre, ceux au moins qui se piquent encore de bonne foi, d’honnêteté, de vertu, de piété même. examineront attentivement devant Dieu : 1.° Si le titre de Chrétiens dont ils s’honorent, et leurs engagements à cet égard, leur permettent un genre de plaisir formellement opposé à tous les principes de la Religion et de la saine Morale. 2.° S’ils peuvent, sans reproche, concourir à salarier une troupe de gens justement notés pour leurs mœurs, condamnés par l’Eglise, privés même des Sacrements. 3.° Si enfin, osant présumer de leur propre vertu, ils n’ont pas à craindre l’influence de leur exemple sur la faiblesse de tant d’âmes qui s’en prévalent et qui se perdent.