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262. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Vous direz, peut-être, qu’en épousant cette querelle, je prends trop d’avantage contre vous ; mais qu’importe à un Philosophe ? Vous aurez d’ailleurs, pour soutenir votre parti, ces austeres personnages au teint blême et; livide, qui se font un devoir de penser comme vous par singularité et; par nécessité ; vous aurez pour vous tous les Diogenes et; les Quakres François ; en un mot, toute l’espéce de Philosophes qui vous ressemblent, et; moi je serai réduit à me consoler de la supériorité de vos forces avec des hommes. […] Vous auriez dû encore observer qu’un Philosophe doit être conséquent, et; c’est assurément manquer à l’être que d’écrire aujourd’hui comme vous faites contre la Comédie, et; le Comédien après avoir travaillé pour l’un et; pour l’autre.

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