/ 310
210. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

Je suis persuadé que ses vers appris par cœur entretenaient l’esprit de la Fronde et attisaient le feu de la révolte. […] Pour nous qui ne sommes pas initié dans ces mystères d’élégance, nous convenons que notre antique bonhommie, peut-être en vertugadin comme celle de nos aïeux, préfère la vertu, la raison et la vérité aux rubans, aux pompons et aux aigrettes ; la sagesse et la décence aux grands et aux petits airs ; qu’elle mérite aussi peu qu’elle le désire, une place dans la foule des jeux et des rires, et ne se laissera jamais persuader que des modèles si remuants, des maîtres si frivoles, une école si pétillante, donnent des leçons de sagesse, de politesse et de bon goût.

/ 310