du moins n'est-il pas permis d'écouter celle-ci, même par jeu. […] Le jeu fut de tout temps permis pour s'amuser : On ne peut pas toujours travailler, prier, lire ; Il vaut mieux s'occuper à jouer qu'à médire. […] Il n'est donc pas permis de goûter volontairement le plaisir, même par jeu. […] Est-il permis de goûter des sentiments de vanité, d'envie, de vengeance, de haine, de révolte, d'impiété, de se jouer de la vérité, de la vertu, de l'offense de Dieu et de la transgression de ses lois ? […] » Donnât-on des lois à la fougue des passions, ce qu'assurément ne permet pas de penser ce visage enflammé, ces regards étincelants, ces gestes convulsifs de tout ce monde efféminé qui joue et qui voit jouer la comédie, si capables de brûler tous les cœurs, il n'est pas permis de se livrer aux objets, au plaisir, à l'émotion, même en passant.