Ces choses portent leur condamnation avec elles, c’est contre cette dissipation, cette perte de temps prodigieuse, tout ce jeu de passions qui en produisent de pareilles, à ces larmes arrachées par leur vive image, cette impression contagieuse de nos maladies, ces parures, ces chants efféminés, ces yeux pleins d’adultères, cet enchantement du spectacle, cette agitation violente d’un cœur qui doit être le sanctuaire de sa paix, ces éclats de rire si peu convenables à des Chrétiens qui sont captifs sur le bord des fleuves de Babylone, et doivent attendre à tout moment la décision de leur sort éternel, en un mot tout cet amas de périls que les théâtres réunissent dont un seul est suffisant pour perdre une âme dans l’état de faiblesse où le péché de notre premier Père nous a réduits.