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330. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Le monde qui l’y entraîne, lui conseille ce qui le perd ; et s’il tombe dans la méprise, on insulte à sa fragilité : tant le monde est injuste et aveugle. […] plus désœuvrée, elle y perd plus de temps ; plus riche, elle en fait plus aisément les frais ; ayant plus de crédit et de hardiesse, elle s’en procure plus facilement les plaisirs ; plus de délicatesse dans les sentiments, elle en goûte plus vivement les charmes.

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