» Lui à qui le Sage déclare qu'il vaut mieux aller dans une maison de deuil que dans une partie de plaisir, parce que dans l'une l'homme y apprend sa fin et celle des choses de la terre, et dans l'autre il en perd l'idée : « J'ai regardé le ris comme une erreur, et j'ai dit à la joie, pourquoi me trompez-vous ? […] Excès du temps que l'on y perd, de la dépense qu'on y fait, du danger que l'on y court, du plaisir que l'on y goûte, de l'ivresse à laquelle on se livre, de la liberté dont on y jouit, des passions qu'on y exprime et qu'on y sent, tout y est réuni, tout invite, l'un appuie l'autre, l'un embellit l'autre. […] » C'est une folie de s'en occuper, le comble de la folie de se perdre pour elle. Que sera-ce de s'occuper de la figure d'une figure, de se perdre pour l'ombre d'une ombre ? […] peut-on se dissimuler que cette morale, fût-elle la plus saine, perd tout son prix et sa vertu dans la bouche d'un Comédien ?