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120. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

Celui de Monsieur de Molière étant depuis longtemps reconnu, elle n’épargne rien pour empêcher que l’on en perde la mémoire, et pour l’élever davantage, elle fait tout ce qu’elle peut pour l’accabler. […] Don Juan n’a dit que « deux et deux sont quatre et quatre et quatre sont huit » que pour s’empêcher de raisonner sur les choses que l’on lui demandait, cependant l’on veut que cela soit capable de perdre tout le monde et que ce qui ne marque que sa croyance soit un raisonnement très pernicieux. […] L'auteur de cette comédie n’eût eu pour se perdre qu’à suivre ces beaux avis.

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