Que penser de la scène Françoise, où il est le fondement, le mobile, l’ame de tout, toujours présenté dans un jour agréable, excusé, loué, embelli par les graces, les passions, les immodesties des Actrices ? […] Je ne pense pas que l’homme naisse bon ou mauvais, & reste toute la vie tel qu’il est né ; le vice & la vertu sont en partie l’ouvrage de l’éducation, des instructions & des exemples. […] Tout ce qui précède la représentation leur fait penser que ce que l’on va faire est quelque chose de respectable ; la compagnie, la symphonie, la décoration, l’appareil, les frappent vivement. […] Chacun y va ou n’y va pas, en pense, en parle, en écrit comme il lui plaît. […] Les nouveaux Docteurs ne pensent pas de même, ils ne sont pas moins décidés que les premiers, & tout ce qu’ont dit les premiers s’applique aisément au nôtre.