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41. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77

est né bon, je le pense, et crois l’avoir prouvé ; la source de l’intérêt qui nous attache à ce qui est honnête, et nous inspire de l’aversion pour le mal, est en nous, et non dans les Pièces ; il n’y a point d’art pour faire naître cet intérêt, mais seulement pour s’en prévaloir. […] Il faut qu’il y vive agréablement, afin qu’il en remplisse mieux les devoirs, qu’il se tourmente moins pour en sortir, et que l’ordre public soit mieux établi : les bonnes mœurs tiennent plus qu’on ne pense, à ce que chacun se plaise dans son état. […]  » « Cela posé, que doit-on penser de ceux qui voudraient ôter aux peuples les fêtes, les plaisirs, et toute espèce d’amusement, comme autant de distractions qui le détournent de son travail32 ?

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