Le Théatre, sans qu’on y pense, entraîne les plus grands partisans de la Monarchie : Des sujets tels que vous valent les plus grands Princes, Des fureurs de mon Roi je gémis plus que vous. […] Après la reddition de la place, ce Maire se donna à Edouard, & le servit si bien, qu’il en mérita des pensions. […] Deux Officiers Romains veulent sauver le pauvre Guebre, bien étonné qu’on pense à lui. […] On auroit mieux fait de prendre quelque Calife, ou Sophi, ou Mogol, les faire voyager dans le Courasan ou dans le Ternate, où il auroit pu trouver quelque Laboureur Guebre, lui donner quelque fille à épouser, & débiter toutes les belles choses qu’on met dans la bouche de Galien, qui n’y pensa jamais, & qui seroit bien étonné, s’il revenoit au monde, de se trouver ces sujets & cette éloquence. […] Mais s’il prétend que si les loix de l’Etat sont opposées à la croyance, il faille sacrifier l’Autel au Trône, il ne pense pas en Chrétien : un Chrétien doit plutôt obéir à Dieu qu’aux hommes, & comme des millions de Martyrs, mourir plutôt que d’abandonner sa foi.