Le Parlement de Paris a toujours pensé de même, soit lorsqu’il abolit les mystères des Confrères de la Passion, soit lorsqu’il s’opposa à la réception des Confrères et à la représentation des pièces, quand, sous le règne de François I. on voulait les introduire. […] Aussi ces graves Auteurs, dit Boileau, « Pensent faire agir Dieu, les Saints et les Prophètes, Comme ces Dieux éclos du cerveau des Poètes. » Surtout ont-ils cet esprit de religion, de droiture, de docilité, si nécessaire pour en pénétrer les abîmes, cet esprit d’oraison qui nous obtient l’entrée du sanctuaire ? […] Mais ce serait trop d’indulgence ; dans ces pièces, comme dans les autres, l’auteur, l’acteur et le spectateur ne cherchent qu’à s’amuser, sans penser à Dieu, et un grand nombre des uns et des autres, par des intentions plus criminelles, y cherchent même à abuser de la religion, et à la rendre méprisable.