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125. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

Dans la totalité des gens de lettres répandus dans le royaume, il n’y en a pas un sur cent, qui ait pensé à ériger une statue à Voltaire ; il faloit donc mettre non indéfiniment des gens de lettres, mais quelques gens de lettres. […] Il pensa en couter cher aux trois enfants Hébreux, qui réfuserent de l’adorer, heureusement un miracle les sauva de la fournaise de Babylonne. […] On m’a instruit, mon cher ami, du beau tour que vous m’avez joué, il m’est impossible de vous rémercier dignement, & d’autant plus impossible, que je suis assez malade, il ne faut pas vous témoigner sa reconnoissance en mauvais vers, cela ne seroit pas juste ; mais je vous dirai ce que je pense, en prose très-sincere : c’est qu’une telle bonté de votre part, & de celle de Mlle.  […] Il auroit mieux rencontré qu’on ne pense. […] Tout nous conduit à cette grande vérité, qu’il faut se tenir pret à mourir, le moins qu’on y pense.

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