Cet usage, au jugement même de Riccoboni, donne lieu à des représentations encore plus scandaleuses, puisque la liberté que les Comédiens ont de dire tout ce qui leur vient en pensée, les soustrait à la censure à laquelle les Pieces écrites pourroient être sujettes. […] C’est dans cette espece de comparaison qu’on trouvera que Corneille, par exemple, s’est approché de cette élévation de style & de pensées qu’on admire dans Sophocle, & que Racine respire ce ton de tendresse qui caractérise Euripide.