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25. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

Leurs pensées se ressentent de la source d’où elles sont puisées : je veux dire de la Philosophie Païenne. […] Je souhaite fort que mon fils s’élève au dessus des pensées du vulgaire ; mais je serais bien fâché qu’il s’avisât jamais d’en railler la Religion ; il faut ménager les faibles, et par des manières sérieuses les ramener à la solide piété. […] Ils se remplissent la tête de certains mots et de certaines figures, ils cousent diverses pensées des Auteurs qu’ils ont lus, ils apprennent par cœur avec bien de la peine, et puis vont débiter ce qu’ils appellent une Harangue, ou un Sermon. […] Il me vient une pensée de l’accoutumer peu à peu à considérer les merveilles de la nature, de lui montrer tantôt comment l’œil est fait, tantôt comment 1’oreille est faite ; tantôt la fabrique du cœur, etc.

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