Ces vers de Prudence ont été heureusement traduits par M. le Franc dans son voyage de Provence, & appliqués aux arênes de Nîmes : C’est dans ce même lieu qu’une jeune beauté Qui ne respire ailleurs qu’amour & volupté, Par le geste fatal d’une main renversée Déclaroit sans pitié sa barbare pensée, Et conduisoit de l’œil le poignard suspendu Dans le sein d’un Athlète à ses pieds étendu. […] surtout si vous compariez leurs esprits & leurs cœurs, leurs sentimens & leurs pensées, leurs désirs & leurs projets, leurs goûts & leurs souvenirs, leurs amours & leurs penchans !