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48. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

Comme ils ne savent pas eux-mêmes ce qu’ils veulent dire, on a de la peine à le deviner, et plus encore à y répondre, puisqu’on ne peut que difficilement repartir à des choses confuses et qui ne signifie rien, n’étant pas dites dans les formes. […] L'expérience en fait foi : nous en avons depuis peu vu deux de suite à Paris, et, bien que la dernière fût plus considérable que l’autre, elle n’a trouvé, parmi la grande foule du peuple, que fort peu de gens qui se soient voulu donner la peine de la regarder. […] Si j’ose toutefois vous dire ma pensée, je crois que Dieu doit bien punir d’autres crimes avant que nous faire payer la peine de ceux qui se sont glissés dans les comédies, en cas qu’il y en ait.

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