Peut-être aurait-on de la peine à le croire, s’il ne l’avait dit lui-même en commençant sa Lettre. « Je ne puis plus tenir, dit-il, contre l’obstination et l’importunité de vos prières, et pour vous guérir de la crainte scrupuleuse où vous êtes que votre conscience ne soit intéressée dans les ouvrages de votre esprit, etc. […] Cependant le Concile de Constantinople en 692 ne laissa pas de décerner de grièves peines contre les Comédiens, et contre les Clercs et les Laïques qui assisteraient à leurs spectacles. […] , qui vont à la Comédie, il y en a quelques-uns, qu’il serait indécent et scandaleux d’y voir assister, comme sont les Religieux et surtout les plus réformés, et je vous avoue que j’aurais de la peine à les sauver du péché mortel, aussi bien que les Evêques, les Abbés et tout les gens constitués en dignité Ecclésiastique : non pas qu’ils assistassent à des spectacles mauvais, mais parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doivent se priver des divertissements du siècle, outre que leur présence en ces sortes de lieux pourrait causer du scandale.